Au sommet du mont Titano dans les Apennins italiens se trouvent trois tours (Guaita, Cesta et Montale) dans les fortifications entourant la ville de Saint-Marin. Au sommet de chaque tour, il y a une palette de métal en forme de panache d'autruche, peut-être un jeu de mots sur les penne italiens (panaches) faisant référence au nom des montagnes. Ces trois tours font partie des armoiries de la ville - et du pays du même nom - depuis au moins le 14e siècle. La devise latine «Libertas» («Liberté») rappelle que Saint-Marin est traditionnellement un refuge pour les réfugiés politiques depuis sa supposée fondation au début du IVe siècle après J.-C. par Saint Marin.
Les rayures blanches et bleues du drapeau national évoquent les nuages et le ciel qui entourent le pays montagneux. La première utilisation de ces couleurs, dans la cocarde nationale, date du 12 février 1797. Le blason dans sa forme actuelle a été adopté le 6 avril 1862, lorsqu'une couronne a été ajoutée au sommet, mais les archives n'indiquent pas si les armoiries ont été ajoutées au drapeau à ce moment-là. Dans le drapeau, la couronne est un symbole de souveraineté et non de monarchie.